Il y a 12 ans, nous avions parlé de la démarche qualité web de qualité d’Opquast. Aujourd’hui nous avons lié un partenariat un peu plus intime avec Opquast en mettant en place la démarche d’apprentissage et de certification de nos collaborateurs, proposée par cet organisme de formation. Alors cela démontre 2 choses :
- artwaï est toujours sur le qui-vive des référentiels qui permettent d’aboutir à des prestations de qualité web (tout comme avec le W3C, WAI, Dareboost, etc…),
- artwaï est fidèle à ses opinions et aux lectures saines notamment ici avec celle d’Elie Sloïm et Laurent Denis.
L’approche d’Opquast en 2019
Malgré le progrès évident des différentes composantes d’Internet comme le débit des connexions, la percée des technologies standardisées (HTML5, CSS3, etc…) et la compatibilité accrue notamment grâce au responsive design, le constat n’est malheureusement et paradoxalement pas en faveur d’une qualité Web accrue. Certes il y a eu des gains en matière de production de contenus et d’expérience utilisateur mais Opquast nous décrit très bien les écueils encore présents aujourd’hui :
– La quantité de publicité sur les sites est devenue considérable, insupportable pour beaucoup.
– Les pratiques publicitaires sont devenues extrêmement invasives.
– Les sites envoient des quantités de données énormes, supérieures à 2 méga octets en moyenne.
– Les sites pratiquent le suivi , voire l’espionnage des internautes à grande échelle.
– La gestion des cookies en Europe a imposé un clic supplémentaire au niveau d’un continent.
– La promotion des applications mobiles a elle aussi provoqué des retards de navigation.
– Le respect de règles minimales d’accessibilité n’est toujours pas assuré.
Extrait du Livre Qualité Web par Elie Sloïm et Laurent Denis.
Dès lors, on commence à voir le contre-coup de ces mauvaises habitudes. En premier lieu, la Web Performance : effectivement 2 méga octets c’est lourd… trop lourd, et artwaï est bien placé pour savoir le coût que cela peut avoir sur l’expérience utilisateur et en terme de rentabilité. Google cherche ainsi à imposer ses technologies comme AMP (beurk ! ) ou PWA (Yes ! ) pour renouer avec des clics pertinents et immédiats sur ses résultats de recherche et sur ses publicités.
Le modèle VPTCS
Toute la problématique d’Opquast est donc de définir qu’est-ce que la qualité web et comment l’atteindre.
Ainsi Opquast décrit la qualité selon 5 exigences : Visibilité, Perception, Technique, Contenus et Services.
Et pour répondre à ses 5 exigences Opquast a listé des bonnes pratiques… mais au delà cela, c’est aussi au sein d’une équipe projet, entre le client et le prestataire, la mise en place d’une culture commune qui amène à se poser les bonnes questions en matière d’expérience utilisateur !
226 bonnes pratiques sur la qualité web
En tout c’est 226 bonnes pratiques pour une meilleure qualité Web afin de fournir un meilleur contenu, un meilleur service, bref une meilleure expérience utilisateur.
Ce référentiel couvre ainsi un large spectre de problématique :
- navigation
- présentation
- identification du ou des contacts
- mobile
- internationalisation
- serveur et performance
- sécurité et confidentialité
- qualité du code
- alternatives au contenu quelque soit le contexte
- e-commerce (bien sur !)
- gestion des espaces publics pour la modération de ceux-ci
- et d’autres…
artwaï et Opquast
De plus, dans le petit mémento sur les bonnes pratiques, Opquast définit 10 principes, dont les 4 premiers sont dans les gènes d’artwaï :
- Séparer le fond de la forme
Préférez les standards stricts et n’utilisez pas CSS pour véhiculer du contenu. - Structurer sémantiquement les contenus
Utilisez des éléments HTML en rapport avec la nature et la structure des contenus. - Un contenu unique pour plusieurs supports
Exploitez les mécanismes d’adaptation de présentation en fonction du media avant de créer des versions spécifiques.
Et enfin the last but not least ! Mon préféré à moi adepte assumé du No Fucking JS !
- Développer des interfaces enrichissables
Développez d’abord vos applications sans Javascript ni Ajax pour qu’elle fonctionnent dans tous les contextes.
Il suffit de reprendre nos vieux articles pour s’en convaincre : Ils nous inspirent, Web reloaded, Votre site est-il responsive ? …
Certification Opquast
Donc artwaï a désormais entamé une démarche qualité reconnue et certifiante comme le prouve cette attestation : Attestation_opquast_pour_artwai.pdf. Et félicitations à notre précieuse collaboratrice Esméralda et à nos non moins méritants Arnaud et Gaëtan pour l’obtention de leurs certifications respectivement au niveau expert, expert et avancé. Et on espère que d’autres suivront bientôt…
Un peu de lecture
Donc vous l’aurez compris on vous recommande chaudement cette lecture :
- le livre Qualité Web – sous la direction d’Elie Sloïm et Laurent Denis – aux éditions Eyrolles
- le Mémento sites web : les bonnes pratiques – par Elie Sloïm et Laurent Denis et les contributeurs d’Opquast – aux éditions Eyrolles
Sources : citées ci-dessus et image sur le modèle VPTCS via w3qualite.net.